Le lien entre sophrologie et addictions n’est pas évident tant la notion d’addiction peut être un concept aussi vaste que flou dans nos esprits. Le sevrage des addictions par la sophrologie a fait l’objet de nombreuses recherches. L’addiction, quelle que soit sa forme, est susceptible d’entraîner des dysfonctionnements psychiques, physiques et physiologiques graves qu’il est nécessaire de traiter à travers un traitement médical approprié.
À ce titre, la méthode sophrologique s’avère également un complément naturel, fiable, et efficace, aux prises en charge psychiatriques et médicamenteuses classiques, dans la mesure où elle favorise l’adoption de comportements sains et positifs vis-à-vis des angoisses liées à l’abstinence. Les addictions quand elles sont pathologiques sont généralement traités en milieu hospitalier qui fait de plus en plus la part belles au techniques de relaxation : Sophrologie, méditation, hypnose.
Concrètement, elle met le patient en phase de détente musculaire et psychique pour renforcer ensuite ses capacités à mettre en place des processus de guérison. Elle permet de développer et de réactiver des capacités sous-jacentes dormantes en quelque sorte. La sophrologie confronte l’individu face à ses propres mécanismes qui entrainent l’attachement aux substances, aux personnes ou aux objets.
Sophrologie et addictions : Les différentes formes.
L’addiction, ou le trouble addictif, désigne une situation de dépendance générée par l’utilisation inapproprié d’un produit ou le besoin viscéral de réaliser une activité particulière. Ces troubles se caractérisent par des symptômes à la fois psychiques (mal-être, angoisse, stress, …), mais aussi physiques, avec, pendant les périodes dites de «manque», douleurs diverses, céphalées, tremblements, et autres affections.
Lorsque l’on qualifie les addictions, on distingue deux catégories différentes, en fonction du produit et/ou de l’activité concerné(e): Les addictions aux substances psychoactives: tabac, cannabis, héroïne et opiacés, médicaments, alcool, cigarette électroniques, …
Les addictions dites «comportementales»: elles concernent une dépendance à des activités comme le jeu (casino, jeux à gratter, …), le sexe, le travail, la nourriture (le fait de manger de manière incontrôlée, sans avoir faim), ou encore les jeux vidéos et Internet
Chacune de ses addictions se traduit par des symptômes psychiques et physiques qui lui sont propres. Cela dit, les conséquences qui dérivent de ce type de dépendance restent similaires; toutes les addictions, quelles qu’elles soient, peuvent en effet dériver en des affections pathologiques graves et des troubles importants du comportement. L’immense majorité d’entre elles requiert d’ailleurs un suivi médical adapté et personnalisé, en fonction de la situation de chaque patient. Dans ce cadre, la sophrologie peut intervenir comme une méthode d’accompagnement intéressante et efficace pour faciliter le processus de sevrage, puis de guérison. Le sophrologue établit un avec le patient un « protocole sophrologie addiction » qui consiste à créer un programme sur mesure pour gérer les troubles liés à son addiction.
Sophrologie et addictions : Quels sont les bienfaits ?
Lorsqu’il s’agit de comportements addictifs, et dans le cadre strict d’une prise en charge médicale, la sophrologie ont largement fait leur preuve en tant qu’ outils complémentaires aux traitements médicamenteux traditionnels. Les techniques de relaxation, de respiration et de visualisation positive abordées en sophrologie sont en effet intéressantes pour accompagner le patient dans son processus de sevrage. L’objectif est de lui permettre d’aborder l’abstinence avec une perspective positive, pour retrouver la confiance en soi et reprendre sa vie en main, et de mieux accepter les angoisses provoquées par l’état de manque. Le patient reprend, en quelque sorte, le contrôle de sa propre vie; il n’en est plus un spectateur impuissant.
Si chaque addiction est différente, et requiert donc, à ce titre, un protocole médical personnalisé à chaque situation, la sophrologie permet néanmoins de travailler sur des points-clés du processus de sevrage, comme la gestion du stress engendré par l’abstinence, la traduction des émotions négatives en des comportements positifs, l’estime de soi, la confiance en sa propre capacité à rebondir, l’écoute de soi, de son corps, et de ses sentiments, l’apprentissage de la bienveillance (envers soi-même et les autres), la neutralisation des stimuli négatifs, ou encore la projection dans un cercle vertueux et optimiste.